Archives de l’auteur : FenriX

Vous l’avez sans doute déjà croisé au détour d’une rue…

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A Ordiretro, on se souvient des jeux. Alors c’est sûr, dès qu’on évoque Lemmings, on voit les petites créatures qui avancent en balançant les bras. Et si quelqu’un parle de Speedball, on se remémore avec délectation les patates mises au goal adverse, rien que pour le vider. Mais avant ça, il ya toujours quelqu’un pour crier « Oh noooo! » ou bien « Ice creaaaam! ». Je le sais, j’en fais partie, parce que pour moi les jeux vidéos ça a été aussi une expérience sonore formidable. Je me souviendrai toute ma vie de Desert Strike sortant en stéréo sur la chaîne hifi branchée sur l’Amiga. Et quand mes petits camarades se défoulaient sur du Queen ou du Cure, il m’arrivait de lancer des jeux, rien que pour écouter la musique. C’était ma musique, mes artistes.

Alors imaginez mon bonheur il y a quelques années quand des passionés se sont mis dans l’idée de resortir sur CD des musiques mythiques de l’Amiga – mais remixées et remasterisées pour atteindre une qualité sonore jamais entendue auparavant. L’idée était là, la collection Immortal était née. Aujourd’hui la série produite par MAZ Sound en est à son 4e opus qui se présente comme son prédecesseur sous la forme d’un double CD, pour deux fois plus de plaisir!

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Le Smithonian va proposer une exposition consacrée aux jeux vidéos du 16 mars au 30 septembre 2012 au musée d’art américain situé à Washington. Pour réaliser cette exposition, 240 jeux avaient été proposés aux internautes qui ont pu sélectionner les 80 jeux finalement retenus pour l’exposition. Ceux-ci ont répondus largement avec 119 000 votants dans 175 pays différents.

Quels jeux ont finalement été retenus?

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Cet article aurait aussi pu aussi s’appeler 10 (pas toujours si mauvais) jeux adaptés de (pas toujours si bon) films cultes des années 80.

Le cinéma a été très tôt, sans doute dès le départ, une source d’inspiration pour les concepteurs de jeux vidéos et les adaptations de films ont été depuis longtemps une manne pour les éditeurs. En effet, les efforts pour adapter un film sont moindres que pour créer un jeu original avec son propre univers, et comme le succès du film assurait une rentrée financière quasi assurée aux jeux dérivés, cela ne poussait pas non plus les programmeurs à tirer la quintessence de leurs produits, programmés dans l’urgence et sur plusieurs plates-formes à la fois, ce qui ne permettait pas d’optimiser les jeux en fonction des machines.

Les écrans titres des 10 jeux lauréats de cette sélection. And the winner is...

Certains éditeurs s’étaient spécialisés dans cet exercice, comme Océan ou US Gold, avec assez souvent à la clé des jeux assez moyens, voire carrément nuls, il faut bien l’avouer! Les principaux défauts étaient un univers retranscrit à la va vite et qui décevait le fan du film en question, une réalisation technique souvent très moyenne, et une jouabilité très approximative. Bref un bon film n’était que très rarement la garantie d’un bon jeu! L’Amiga, comme toutes les machines des années 80 a eu son lot d’adaptation, pour le pire mais parfois aussi le meilleur. Pour notre petit voyage dans le temps et en pixels à Hollywood, j’ai sélectionné ici 10 titres tirés de films à succès de la même période. Alors, silence, moteur, on joue!

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Quelques exemples de goodies tirés de ma collection

Bien que la période de Noël soit passée, nous allons parler aujourd’hui de cadeaux. En effet, si l’industrie du jeu vidéo ressemble plus aujourd’hui à un aquarium rempli de requins âpres au gain comme le rappelait récemment JF dans son article sur la dématérialisation des jeux vidéos, il n’en a pas toujours été ainsi. Il fut même un temps (que les moins de 20 ans, ne peuvent pas connaitre), où les joueurs émerveillés que nous étions découvrions avec bonheur des boîtes pleines à craquer d’objets divers et plus ou moins insolites, les fameux goodies.

Il faut dire qu’à l’époque les boites étaient plus grosses que celles d’aujourd’hui, le format du boitier DVD étant devenu la norme et tendant même à rétrecir encore (boitier PS3 par exemple). D’ailleurs ces grosses boites cartons étaient l’apanage des ordinateurs, les consoles devant déjà obéir à des impératifs de rentabilité féroces (pour commencer, il fallait bien payer la licence à MM. Sega & Nintendo). Sur micro dans les années 80-début 90, les programmeurs en étaient encore à bricoler des jeux dans des chambres d’étudiant et à coller les étiquettes à la main sur les disquettes (véridique! voir cette news sur l’éditeur français Infomédia dans le Génération 4 n°11). Mais du coup, ces grosses boites étaient l’occasion d’un remplissage parfois énorme d’objets variés.

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Disponible en français pour Gamecube exclusivement

On se souvient tous d’un petit robot rouge, drôle et maladroit, cadeau d’Ulysse à Télémaque son fils (Ulysse revient!!!), et dont la chanson a tourné en boucle dans plus d’un foyer des années 80, les années Jean Chalopin et Club Dorothée (vous avez le droit d’écraser une petite larme en pensant à tous ces mercredis après-midis passés devant la télé alors qu’il faisait beau dehors…). Et bien figurez vous que les Japonais ont pondu un jeu qui sent bon les Choco-BN et les dessins animés de notre enfance, tout en lorgnant aussi il faut bien l’avouer sur Totoro et Toy Story, excusez du peu en matière de modèle! Là je vous voit déjà scroller vers le bas de la page pour lever ce suspens insoutenable et savoir enfin de quel jeu je veux parler – au lieu de lire mon admirable prose pour laquelle j’aurai versé tant de sueurs, de sang et – okay, okay, j’arrête, je dis tout, je me mets à table, la perle rare s’appelle donc… Chibi-Robo! (en même temps, c’était facile, la réponse était dans le titre mais comme vous ne lisez jamais les titres…). Et tout de suite, la suite!

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Apidya

Pour ce premier volet d’une nouvelle rubrique consacrée à l’histoire vidéoludique de l’Amiga, j’ai choisi un des genres emblématiques du jeu vidéo, le shmup (ou shoot’em up, soit dans la langue de Molière « descendez les tous »). Nous allons donc explorer le genre et son évolution sur notre machine fétiche, l’Amiga. J’ai volontairement écarté de cet article les jeux hybrides, et les jeux à scrolling multidirectionnel inspirés d’Astéroids (comme les excellents Amnios, Stardust ou Cross Fire 2), pour me concentrer sur le coeur du genre : des vaisseaux, des lasers, des aliens et de l’huile de coude. Sorti en 1985, l’Amiga arrive une fois que les règles du genre ont été bien définies par les grands ancêtres : boss, vagues d’ennemis, évolution de l’armement, etc. A partir de cet héritage comment vont se démarquer les shmups sur la machine?

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